La der des ders pour AC/DC ?

ACDC rock or bust

Et si c’était la dernière fois qu’on les voyait à Paris ? Oh, rassurez-vous : les gars d’AC/DC ne sont pas finis. De l’avis des spécialistes, le Rock or bust world tour devrait envoyer du lourd, le quintet des Antipodes déménageant comme à ses plus belles heures. Angus le premier ! Il n’a rien perdu de sa superbe : à 60 ans, il assure encore le show, facétieux comme un gamin. Brian Johnson, lui, chante toujours à pleine puissance les Hells Bells, Back in Black, For those about the rock et autres succès du rockband australien. Oui mais voilà : les kangourous ont perdu deux des leurs. Empêtré dans des affaires pas très catholiques, Phil Rudd a lâché les fûts de sa batterie. Chris Slade a pris la place. L’homme n’est pas inconnu des acédécistes : il avait déjà occupé la place de 89 à 94, laissant un excellent souvenir aux fans les plus exigeants. Ouf ! La batterie est entre de bonnes mains.

En revanche, la défection de Malcom Young, l’autre grand absent, est plus inquiétante. Atteint d’une maladie neuro-dégénérative, le grand frère d’Angus a rangé sa guitare. Il n’a même pas participé à l’enregistrement de Rock or bust, le nouvel album. C’est Stevie, son neveu (qui, pour l’histoire, a quasiment le même âge que lui) qui s’y est collé. Avec les honneurs ! Faut dire que le dauphin n’a rien d’un bleu. N’avait-il pas suppléé une première fois son oncle lors d’une tournée américaine en 1988 ? La ressemblance en les deux bonshommes, tant au niveau physique qu’artistique, était alors telle que certains Yankees jurent encore dur comme fer que c’est bel et bien Malcom qu’ils ont vu de leurs yeux vu ! De ce côté là, on peut donc dormir tranquille : la fabuleuse rythmique d’AC/DC ne va rien perdre de son intensité. Mais qu’en est-il de l’envie ?

La retraite définitive de Tonton Malcom pose en effet la question de la survie d’AC/DC. Car il faut le savoir : si Angus est le leader sur scène, le big boss, une fois les amplis éteints, c’était son frangin. C’est d’ailleurs lui qui a convaincu le reste du groupe de poursuivre la belle histoire entamée il y a plus de quarante ans. Ils l’ont écouté. Un disque, une tournée mondiale : ils ont tenu leurs promesses. Mais après ? Le doute est permis et les deux concerts au Stade de France, les 23 et 26 mai, n’en sont que plus “immanquables” pour tous les enfants du rock. Les derniers billets pour les deux dates viennent tout juste d’être mis en circulation par les principales billetteries du pays. Alors, ne laissez pas passer votre chance !

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